2005 / 2007




Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités étaient des lieux où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés. Ils étaient l'ancêtre du musée et des collections privées d'aujourd'hui. Dans ces collections hétéroclites, on y trouve pêle-mêle des médailles, des animaux empaillé, des insectes, des carapaces, des coquillages ou des œuvres d'art. L'édition, souvent illustrée de catalogues, permettait d'en diffuser le contenu auprès des savants européens.
Les cabinets de curiosités ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne, et particulièrement pour certaines disciplines comme l'entomologie ou la conchyliologie.
En découvrant la collection d'Albertus Seba (naturaliste/entomologiste - 1665-1736), dont les illustrations présentent des animaux et des plantes dans des compositions "scéniques", j'ai eu envie de jouer avec les codes de la représentation scientifique des naturalistes.
A partir «  d'éclatés entomologiques", j'ai revisité mon répertoire de formes (feuilles, cartilages, graines, algues…), le révélant ainsi de manières différentes.
Constitué au cours des années, ce panel de formes naturelles me servait alors essentiellement à des mises en scènes photographiques.
J'ai utilisé ce répertoire naturel pour reconstituer le vivant, comme l'onde reflète la berge ou le copiste reproduit l'iconographie.

Ce «cabinet de curiosités» est une mise en scène de ce travail.

photographies

vitrines